Comment répondre à un message diffamatoire qui commence à apparaître dans la presse ou sur les réseaux sociaux ?

 

Nous travaillons sur un cas qui est de plus en plus fréquent : vous voyez apparaître des messages diffamatoires sur votre société ou même votre personne sur les différents médias.

Vous vous demandez donc comment répondre à un message diffamatoire, une fois celui publié dans la presse ou les médias sociaux.

 

Aussi, comment réagir lorsqu’on est face à ce type de problème ?

 

En France, la diffamation est une infraction pénale définie comme l’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé.

 

Face à la crise COVID-19, le cas le plus fréquent que nous traitons est un message diffusé sur Facebook ou Twitter (mais également dans la presse) indiquant que telle société ou tel dirigeant (parfois directement nommé) est un (résumé rapide) « exploiteur, un prédateur ou un tueur potentiel » car il encourage ses collaborateurs à reprendre le travail alors que toutes les conditions ne sont pas garanties et que le travail n’est pas utile ou indispensable. Que l’entreprise devrait être purement et simplement fermée (car elle ne répondrait pas aux critères de production des « achats de première nécessité »).

Le plus souvent, ces messages apparaissent sur Facebook ou Twitter. Très rarement sur Linkedin, Instagram ou sur les autres médias sociaux.

Avec création de comptes anonymes.

 

Comment réagir dans ce cas de message diffamatoires ?

Quelle réponse à apporter à un message diffamatoire ?

Déjà, s’il y a ce genre d’action, c’est qu’on a en face de nous des gens qui ont peur.

Cela peut être une personne isolée, un collectif structuré ou pas (syndicat par exemple), des délégués du personnel. Il peut y avoir une coordination au préalable. Mais pas forcément.

De nombreux cas relèvent de la sur-réaction personnelle et spontanée.

La peur est, aujourd’hui, comme toujours, une mauvaise conseillère.

 

Première chose à faire : entamer un dialogue.

Ecouter avant de commencer à convaincre.

Rédiger une réponse factuelle, précise, exhaustive.

Bien sûr, si le groupe est anonyme, on ne pourra pas l’ appeler par téléphone, mais on répondra sur le réseau utilisé.

Le type de réponse à diffuser est souvent une tâche que l’on nous demandera car la façon de structurer ce type de réponse est bien particulier.

Depuis le début de la crise, nous avons réussi à faire disparaître ce type de pages car un dialogue a eu lieu et que des réponses ont été données, que des engagements ont été pris.

Nous avons formé les portes-parole. Ceux-ci ont notamment expliqué précisément comment ils avaient réussi à sécuriser les postes de travail (face au COVID -19). Ils ont répondu à chaque message. Nous avons répondu à chaque sollicitation presse avec une réponse formalisée. Des points de contact ont été organisés pour que la discussion s’engage.

 

Les erreurs à ne surtout pas commettre :

  • Ignorer le message
  • Penser que la page s’éteindra d’elle-même
  • Mettre de l’huile sur le feu, notamment en réagissant avec un communiqué ne répondant pas sur le fond
  • Renvoyer la faute sur l’émetteur du message (parler d’irresponsabilité par exemple)
  • Mentir en indiquant des actions qui auraient été entreprises alors qu’elles n’ont jamais (ou que partiellement) eu lieu

 

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